L’année 2020 se termine et a été humainement éprouvante pour tous… Mais professionnellement, elle a également été riche d’enseignements et a peut-être redessiné les paramètres de votre profession, de votre activité. Une année pleine de nouveaux challenges à relever attend les autoentrepreneurs et dirigeants de TPE. Selon une enquête du cabinet Ernst & Young, les start up sont aujourd’hui cinq fois plus nombreuses à estimer qu’elles ne croîtront pas cette année, comparé à 2019. Mais de nouvelles opportunités de travail paveront aussi 2021 ! Il est important d’étudier toutes les formes d’expansion existantes, celles qui vous permettraient d’atteindre de nouveaux paliers de croissance, quitte à sortir de vos sentiers battus.
À ce propos, avez-vous entendu parler du GIE (Groupement d’Intérêt Economique) ? Situé à mi-chemin entre l’association et la société, il permet à des entreprises indépendantes et déjà constituées de mettre en commun des moyens et compétences afin de favoriser leur développement, à moyen et long terme. Il laisse aussi la possibilité aux entrepreneurs qui le compose de conserver leur autonomie et leur individualité. Cette alternative séduit déjà bon nombre de PME, de TPE, mais aussi de grandes structures à la renommée internationale.
Que pourrait concrètement vous apporter un GIE ? Rentrons dans le vif du sujet. Il est important de détailler la notion juridique de cette collaboration et d’en expliquer les tenants et les aboutissants.
1. Acquérir une personnalité juridique
Le GIE est simple à créer puisqu’il doit seulement être constitué de deux personnes au minimum, que celles-ci soient physiques ou morales (SASU, SARL, association…).
Il doit être immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS). Cette immatriculation permet de donner une personnalité juridique au groupement. Ainsi on distingue d’une part les membres physiques de l’entreprise qui font partie du GIE et le groupement en tant que tel. L’attribution de la personnalité juridique autonome du GIE permet de limiter la responsabilité des membres du groupement en protégeant leur patrimoine contre les créanciers de la personne morale.
Dans une Société à Action Simplifiée (SAS), un président doit être désigné. Dans le cas d’un GIE, il est nécessaire de choisir un administrateur qui représentera légalement le groupement. Contrairement à une entreprise quelconque, aucun capital social minimum à souscrire n’est imposé pour la constitution d’un GIE. Un atout important lorsqu’on est micro-entrepreneur !
Un GIE ne génère pas d’argent en lui-même, mais comporte des obligations comptables similaires à une entreprise. Les prestations sont facturées, et reversées à ses membres. Il n’est donc pas imposable, seules les personnes physiques qui engendrent des bénéfices le seront. Un accord écrit est alors créé entre les deux entreprises (ou plus) souhaitant collaborer, celui-ci restant très libre. L’autre point avantageux concerne la facturation : le système juridique d’un GIE autorise une unique facture à rédiger entre les deux parties. Un gain de temps considérable !
2. Faites équipe à nouveau
En tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes généralement amené à travailler en solo. Pourtant, combien d’idées géniales sont nées d’un “brainstorming” d’équipe ? Être autonome est essentiel pour la réussite d’un professionnel indépendant. Cette autonomie assure aussi une certaine forme de tranquillité, puisque vous n’avez de comptes à rendre à personne. C’est d’ailleurs ce qui vous a peut-être poussé à devenir auto-entrepreneur ? Mais le travail en équipe que pourrait vous apporter la constitution d’un GIE compte aussi de nombreux atouts : division des tâches pour plus d’efficacité, confrontations d’avis, partage de connaissances, ne peuvent être que bénéfiques à votre entreprise.
L’organisation d’équipe n’est pas votre point fort ? Optez pour un logiciel de gestion d’entreprise facile d’utilisation par tous. vcita centralise les actions de chacun en un seul outil consultable par tous en temps réel (prise de rendez-vous, mise à jour du fichier clients, paiement et facturation). Tous les membres du GIE peuvent se connecter sur le site ou directement sur l’application vcita. L’adoption d’un outil de gestion centralisé vous fera gagner en réactivité et efficacité et permettra à tous les membres du GIE d’être sur le même niveau d’information, pour in fine optimiser la productivité.
3. Alliez vos compétences
Vous pouvez aussi constituer un GIE dans le but de gagner de nouvelles missions qui requièrent plusieurs expertises, (par exemple la refonte de sites internet qui exigent à la fois un graphiste et un webmaster). Faire appel à une entreprise tierce pour une durée déterminée et aboutir à une synergie de compétences vous permettra de décrocher un contrat que vous n’auriez peut-être pas pu obtenir seul.
Le but du GIE est de faciliter ou de développer l’activité économique de ses membres. En un mot : croître. Dans certains cas, une microentreprise aurait intérêt à s’associer à une autre entreprise afin de disposer de plus gros moyens financiers, de gagner de nouveaux clients ou même d’obtenir des rabais auprès de vos fournisseurs. Cela vous permettra de partager les coûts et de multiplier les investissements. Autant de raisons qui poussent les TPE et autoentrepreneurs à s’unir !
Une collaboration entre plusieurs entités et des projets réussis développera aussi votre réseau et fera croître votre notoriété, et donc votre crédibilité pour les projets de plus grande ampleur.
Surprenons-nous à rêver en ces temps difficiles : dans le meilleur des scénarii, ces unions libres de TPE et d’autoentrepreneurs pourront même aspirer à devenir des concurrents directs de grandes entreprises. Gardez en tête que l’union fait la force !
Pour en savoir plus sur le GIE : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/groupement-interet-economique-gie